lundi 5 décembre 2011

Monacophil 2011 (II)


MONACO, 0,08 F lilas-rose, type "Chevalier en Armure", préoblitéré (n° 19a du catalogue Yvert & Tellier), surcharge renversé, sur fragment de carte publicitaire, superbe exemplaire de cette variété spectaculaire et RRR (1), une des plus belles raretés de la philatélie monégasque moderne !

(1) Quelques exemplaires connus (à ce jour, CINQ), celui-ci étant l'un des plus beaux.

Expertise : signé et certifié R. CALVES.

Bibliographie : reproduit dans Monaco Matin (édition du 5 décembre 2011, p. 8).

Indice : 7 E

Inv. PM TP 267

Acquisition récente, lors de Monacophil 2011, qui vient juste de fermer ses portes.

Bilan de cette manifestation ?

- Fort peu de visiteurs, hélas, crise oblige. Le marché est relativement bloqué : acheteurs inquiets de la situation économique et donc frileux, vendeurs inexistants et qui pensent, peut-être à juste titre, qu'il vaut mieux avoir des timbres rares que de l'argent sur le compte d'une banque qui fera peut-être faillite dans le pire des cas ou ne rapportera quasiment rien dans le meilleur. Bref, ça ira mieux demain...

- Quelques affaires néanmoins, mais essentiellement entre collègues.

En ce qui me concerne :

- Trop d'achats. Je suis un acheteur compulsif ; il faudrait que je me calme un peu...

- D'intéressantes discussions avec des amis philatélistes, comme Sébastien LE DUIGOU et Jean RENARD.


Jean RENARD, Giorgio LECCESE et moi,
sur le stand du Comptoir Philatélique de Monaco

- Deux belles rencontres : le grand philatéliste et marchand italien Alberto BOLAFFI, qui m'a raconté l'histoire du premier faux "pour tromper la poste", celui du 6 cuartos noir "Isabelle II" (le premier timbre espagnol) et Giorgio LECCESE, passionné par les essais et épreuves de France et dont le site web fait référence.

- Un régal pour les yeux. Parmi les 100 raretés mondiales exposées, j'ai particulièrement apprécié la "Kirkcudbright cover" (du nom de sa destination), une lettre spectaculaire affranchie à l'aide d'un bloc de 10 du "penny black" et oblitérée du 6 mai 1840, qui voit la naissance du premier timbre.

Seul point négatif de ce type de manifestation : un peu trop de "têtes à claques" à mon goût (acheteurs de remises, "beaux parleurs" soulants, membres de sociétés savantes incompétents - ah, le copinage ! - et qui se la pètent grave, etc.), qui expliquent mon absence de bien des expositions. Mais bon, il y a bien plus grave, n'est-ce pas ? Après tout, il suffit juste de ne pas croiser ces individus. Plus facile à dire qu'à faire, dans un espace relativement réduit ;-)...

2 commentaires:

  1. C'est qui le bel Italien à côté de Giorgio et Jean
    :-)
    On ne s'emmerde pas on prend que des "pointures", trop bien...
    @+
    Edouard

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