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samedi 24 décembre 2011

Joyeux Noël !


MONACO, 0,53 € noir, jaune, bleu et rose, "Noël" - Vierge à l'Enfant, "centre renversé" (n° 2602a du catalogue Maury), feuillet complet de 10 TP, magnifique variété (1), extrêmement spectaculaire, superbe ** et RRR (2).

Il s'agit du PREMIER et SEUL "centre renversé" monégasque !

Feuillet normal, pour comparaison
(cliquez sur les images afin de les agrandir)

(1) Impression tête-bêche de la couleur noire, imprimée en taille-douce, par rapport aux autres couleurs, imprimées en offset dans un premier temps (impression dite "mixte", offset + taille-douce)

(2) Seuls TROIS feuillets de 10 TP, imprimés le 21 juillet 2006, ont été recensés (n° 001779 à 001781).

NB : un exemplaire coin de feuille daté "21.07.06" provenant du feuillet n° 001779 figure dans la collection de S.A.S. le Prince ALBERT II.

Indice : 50 E

 Inv. PM TP 282

lundi 5 décembre 2011

Monacophil 2011 (II)


MONACO, 0,08 F lilas-rose, type "Chevalier en Armure", préoblitéré (n° 19a du catalogue Yvert & Tellier), surcharge renversé, sur fragment de carte publicitaire, superbe exemplaire de cette variété spectaculaire et RRR (1), une des plus belles raretés de la philatélie monégasque moderne !

(1) Quelques exemplaires connus (à ce jour, CINQ), celui-ci étant l'un des plus beaux.

Expertise : signé et certifié R. CALVES.

Bibliographie : reproduit dans Monaco Matin (édition du 5 décembre 2011, p. 8).

Indice : 7 E

Inv. PM TP 267

Acquisition récente, lors de Monacophil 2011, qui vient juste de fermer ses portes.

Bilan de cette manifestation ?

- Fort peu de visiteurs, hélas, crise oblige. Le marché est relativement bloqué : acheteurs inquiets de la situation économique et donc frileux, vendeurs inexistants et qui pensent, peut-être à juste titre, qu'il vaut mieux avoir des timbres rares que de l'argent sur le compte d'une banque qui fera peut-être faillite dans le pire des cas ou ne rapportera quasiment rien dans le meilleur. Bref, ça ira mieux demain...

- Quelques affaires néanmoins, mais essentiellement entre collègues.

En ce qui me concerne :

- Trop d'achats. Je suis un acheteur compulsif ; il faudrait que je me calme un peu...

- D'intéressantes discussions avec des amis philatélistes, comme Sébastien LE DUIGOU et Jean RENARD.


Jean RENARD, Giorgio LECCESE et moi,
sur le stand du Comptoir Philatélique de Monaco

- Deux belles rencontres : le grand philatéliste et marchand italien Alberto BOLAFFI, qui m'a raconté l'histoire du premier faux "pour tromper la poste", celui du 6 cuartos noir "Isabelle II" (le premier timbre espagnol) et Giorgio LECCESE, passionné par les essais et épreuves de France et dont le site web fait référence.

- Un régal pour les yeux. Parmi les 100 raretés mondiales exposées, j'ai particulièrement apprécié la "Kirkcudbright cover" (du nom de sa destination), une lettre spectaculaire affranchie à l'aide d'un bloc de 10 du "penny black" et oblitérée du 6 mai 1840, qui voit la naissance du premier timbre.

Seul point négatif de ce type de manifestation : un peu trop de "têtes à claques" à mon goût (acheteurs de remises, "beaux parleurs" soulants, membres de sociétés savantes incompétents - ah, le copinage ! - et qui se la pètent grave, etc.), qui expliquent mon absence de bien des expositions. Mais bon, il y a bien plus grave, n'est-ce pas ? Après tout, il suffit juste de ne pas croiser ces individus. Plus facile à dire qu'à faire, dans un espace relativement réduit ;-)...

vendredi 2 décembre 2011

Monacophil 2011


L'exposition Monacophil 2011 ouvrira ses portes dans quelques heures.

A l'occasion de cette manifestation exceptionnelle, j'ai sorti de l'un de mes albums une pièce qui ne l'est pas moins :

MONACO, 3 F brun-carminé, "Rade et vue de Monte-Carlo" (n° 180 du catalogue Yvert & Tellier), feuille de 25 exemplaires (1) rayée en diagonale (2), très spectaculaire et superbe **, la SEULE connue à ce jour !

(1) N° X9009 (n° décalé), imprimée en taille-douce (rotative) le 15 janvier 1943, sur la presse "104".

(2) Il ne s'agit pas d'un quelconque défaut d'encrage ou d'essuyage mais bien le résultat d'une rayure délibérée du cliché.

Personnellement, j'émettrais deux hypothèses pour l'expliquer :

- Une annulation de fin de tirage, visant à empêcher l'utilisation ultérieure du cliché. Un peu comme dans le monde de l'estampe : lorsque la dernière estampe est tirée, le cliché est rayé, empêchant tout tirage ultérieur et le limitant ainsi au nombre désiré par l'artiste. Je ne pense pas que ce soit la règle chez les imprimeurs de timbres.

- Une annulation résultant d'un problème de confection du cliché. Quatre timbres de la seconde colonne présentent en effet un curieux manque d'encrage. Ce dernier semble résulter d'un mauvais moletage. L'imprimeur s'en est peut-être rendu compte et a décidé de rebuter le cliché. Il l'a alors annulé pour éviter de le confondre avec un autre cliché, parfait celui-ci.

Quelle que soit la bonne, le cliché annulé a servi !

Pourquoi ? Afin de vérifier le résultat de l'annulation ? A cause d'une confusion avec un "bon" cliché (2e hypothèse) ?

Un imprimeur (Daniel, à vous de jouer ;-) nous donnera sans doute la clé de cette étonnante "variété"...
 
Indice : ? E 

Inv. PM TP 266

PS : si vous avez décidé d'aller à Monacophil ce week end, n'hésitez pas à me rendre visite sur le stand du Comptoir Philatélique de Monaco, pour lequel je travaille, histoire de faire connaissance et discuter de timbres "pas comme les autres". Alors, à bientôt je l'espère...

Voici la réponse de Daniel SIMON, ancien de l'ITVF, tirée de son blog fort intéressant et qu'il m'a autorisé à publier :

Il est bien évident que peu de personnes se souviennent de l'évènement en 1943, mais il est possible d'émettre cette hypothèse plausible :

Il y a eu apparemment un manque de pression au moletage sur une rangée de timbres, occasionnant une feuille fautée sur trois, mais avec des difficultés pour le voir.

Il aurait été nécessaire de refaire la clicherie sur la presse à moleter, c'est-à-dire les trois coquilles pour faire un tour de cylindre complet, mais en cette période troublée et les difficultés... La quantité de feuilles pour un tirage de Monaco n'est pas trop importante.

Enlever une coquille sur trois, ce n'est pas possible. Pour éviter une erreur et de retrouver des feuilles fautées parmi les bonnes, il a dû être décidé de marquer définitivement la coquille défectueuse avec cette croix, cette rayure profonde, pour reconnaître les mauvaises feuilles et les sortir du tirage.

Malgré la quantité de feuilles supplémentaires, un tiers en plus, cela a dû revenir moins cher et être plus rapide que de refaire les clichés.

Ce n'est pas une annulation pour fin de tirage, les clichés étant conservés en cas où ... et annulés avec une grosse rape sur toute la surface juste avant leur destruction et la refonte du métal.

A noter que ce n'est pas la presse TD 104, cette dénomination n'existait pas encore, mais l'identification du conducteur IU 4, ou IO 4, 4 étant peut-être le numéro de la machine. A noter également la présence des points en haut et en bas de feuille qui ont fait l'objet d'un précédent message.  

Je n'y aurais pas pensé. Bravo Daniel ! Et belle leçon d'économie, tout à fait actuelle ;-).